Bientôt dans vos boites aux lettres, vous trouverez une enveloppe du Denier de l’Eglise. Elle sera très facile à repérer : vous reconnaîtrez le logo de la paroisse ainsi que les photos du Pape François et de nos cinq églises. Cette enveloppe sera déposée chez vous par des chrétiens bénévoles et engagés. Vous y trouverez la lettre de l’Archevêque de Toulouse ainsi qu’un petit mot de ma part.
Aujourd’hui je voudrai vous parler plus en détail de ce qu’est le Denier de l’Eglise. Ce n’est pas une sorte d’aumône, ni d’impôt religieux. Il s’agit d’un don que les chrétiens accordent à l’Eglise et, à travers elle, à soi-même pour qu’il y ait toujours des prêtres dans nos contrées, pour que l’on puisse célébrer les baptêmes et les mariages, pour que l’on puisse dire « à Dieu » à nos proches disparus, pour que l’Espérance de l’Evangile et la joie de la Résurrection soient annoncées sans cesse !
Le Denier représente pas moins des trois quarts de nos ressources. Il est essentiel à la vie d’une paroisse. Mais plusieurs choses doivent être précisées. En effet l’an dernier notre Denier a baissé de quelques milliers d’euros. Quant à l’âge moyen des donateurs, il est environ de … 70 ans. Par conséquent l’un explique l’autre : le denier diminue car ceux qui donnaient ne sont plus…
La génération de nos parents était consciente que la vitalité de l’Eglise est dans ses propres mains. Subvenir aux besoins matériels d’une paroisse signifie assurer la pérennité de sa mission pastorale. Hélas la nouvelle génération, – la nôtre et celle de nos enfants, – a perdu cette tradition. Ils veulent toujours pouvoir se marier, baptiser leurs enfants et enterrer leurs défunts dans l’église du coin. Mais ils ne comprennent plus que sa survie est remise en cause et dépend de leur générosité.
Pourtant tout est mis en place pour que chacun puisse le faire à sa manière : la déduction fiscale de 66% du montant du don, la possibilité du prélèvement mensuel automatique qui diminue sensiblement l’impact sur les revenus, l’envoi directe des lettres de relance pour ceux qui auraient oublié de le faire à temps, etc.
Alors aujourd’hui je viens vers vous avec une supplication : apprenez à vos enfants la nécessité de la générosité vis-à -vis de la Mère-Eglise. Même s’ils donnent 20, 10 ou 1 euro par an, il est vital qu’à tout âge ils connaissent la valeur et le bienfait du partage.
Soyez aussi vous-mêmes bien vigilants à la question des ressources financières de vos paroisses. En donnant à l’Eglise vous donnez toujours à vous-mêmes et finalement à vos enfants.
Il s’agit tout simplement de l’avenir de la France chrétienne : ne l’oubliez jamais !
Bon Carême et belle montée vers Pâques à vous tous.
Avec mes prières pour vous et vos familles
+ Abbé Bogdan Velyanyk – Curé