Pour la deuxième fois le Pape a demandé à tous les Missionnaires de la Miséricorde de venir à Rome. La première rencontre a eu lieu il y a deux ans, au début du Carême, durant l’année jubilaire.

Pour l’année de la Miséricorde le Pape avait souhaité nommer un millier de prêtres dans l e monde comme Missionnaires. Ce ministère bien particulier devait expirer à la fin de l’année jubilaire. Mais vu les grâces reçues, le Pape François a décidé de le prolonger jusqu’à un nouvel ordre. C’est ainsi qu’une deuxième rencontre d’environ 500 Missionnaires a eu lieu au mois d’avril dernier. Elle débutait la veille du Dimanche de la Miséricorde et durait trois jours avec des célébrations, des conférences, des temps de partage et la rencontre avec le Pape.

De quoi avons-nous parlé ? Cela va peut-être vous surprendre, mais tous les intervenants, y compris le Pape, insistaient sur l’importance du sacrement de la Confession dans la vie du chrétien et dans la vie de l’Église. La Confession fréquente et sincère est un cadeau de la Miséricorde Divine. Sans la réconciliation avec Dieu, il n’y a pas de guérison de blessures. Sans l’aveu de nos péchés, il n’y a pas de pardon qui redonne vie. Dieu est là, dans ce sacrement et il nous attend.

Quelques prêtres, certains évêques, le Cardinal Sarah et le Pape François lui-même ont témoigné de grâces reçues dans la Confession qu’ils vivent comme confesseurs et comme pénitents.

Dans la liturgie de l’Église, le mois de juin est spécialement consacré au Sacré-Coeur de Jésus. Venons puiser dans la Confession la grâce de la Miséricorde de notre Dieu. Prenons au sérieux ce que disait Saint Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens (2 Co 5, 18-20) : 

Tout cela vient de Dieu : il nous a réconcilié avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.

+ Abbé Bogdan Velyanyk – Curé